PAR ILONGO FRITZ NGALE
1.
La morale ne consiste pas en des préceptes, mais en une connaissance exacte des proportions nécessaires pour déclencher la lumière de la vie à travers toute situation.
2.
Le feu, l’épreuve suprême ne vient que pour tester où en est la conscience, soit au niveau de la forme du mouvement, et elle subira la perte de tout, soit au niveau du mouvement de la forme, et elle sera sauvée.
3.
Nul, rien n’est mauvais en soi, car il suffit de savoir tout reorienter pour que l’énergie emprisonnée retourne à son unite primordiale, libérant tout et tous.
4.
Que le monde bouge je n’y peux rien, mais que je puisse me libérer de l’inertie je m’y peux.
5.
Aucun danger ne plane là où l’homme ne veut tester, mais tout le danger reste là où il voudra rester, se planter.
6.
La forme devient onde à travers le mouvement pensée-symbole.
7.
On paie chèrement sur soi-même ce qu’on acquiert sans payer le prix de revient.
8.
Ce qui compte ce ne sont pas les actes en eux mêmes, mais l’atmosphère les entourant qu’il faudrat discerner.
9.
La vérité c’est la possession de, non par, toutes les forces contraires.
10.
Toute forme est sacrée si elle génère le mouvement qui déclenche la lumière, l’intention de vie;
Mais pour en arriver là, la forme doit atteindre la justesse dans l’espace-temps.
11.
C’est mieux de repolariser le négatif par sagesse-discernement, que de depolariser le positif par complaisance-ignorance.
12.
Le monde est un gigantesque marché d’echange des formes, mouvements et intentions, d’une façon ou d’une autre.
13.
L’arbre de vie est un champs éternel et infini de conscience parfaite, fruit de la circulation parfaite de l’énergie divine unique.
14.
La plupart des hommes émettent des concepts sur le monde qui sont enrobés de la nuit de l’ignorance;
Certains émettent des opinions quand des éclairs de lumière dévoilent brièvement une infime partie des choses;
Mais très peu attendent midi, le plein soleil pour se prononcer.
15.
C’est le corps de feu, le corps de l’énergie pure, qui circulant parfaitement illumine la pensée, purifie le cœur pour la generation du corps de lumière.
16.
La vérité est toujours simple et unique, tandis que l’illusion est un masque effrayant du multiple s’entredechirant.
17.
L’image que l’homme se fait de lui-même attire des éléments correspondants qui viennent renforcer le point-force de sa conception de lui-même.
18.
L’homme est une idée qui prend corps pour s’exprimer et se realiser.
19.
Dans la lumière la forme est un point integré, tandis que dans la fixation sur la forme la lumière est un point furtif.
20.
Il n’ya que le rythme qui est, en s’exprimant à travers des formes qui passent;
En epousant le rythme l’homme demeure, tandis qu’il passe en epousant la forme.
21.
La quête constitue un moyen non un but, car au bout de celle-ci il faudrait tout abandoner pour trouver sans chercher, ou se voir frustrer dans une quête illusoire sans limite;
Le moyen c’est l’illusion d’une quête, la realité c’est l’abandon de toute quête.
22.
Le cœur est le point de synthèse entre la pensée et la volonté, d’où coule l’eau de vie par compassion;
Sans cette dernière l’homme marche et marchera sur des rochers blessant d’un desert sterile et sombre.
23.
La posture et l’intention conscientes ou non déterminent l’orientation et l’intensité des impulsions de la lumière.
24.
Les ténèbres c’est l’ignorance de l’enchaînement ineluctable des lois divines, et une evolution à l’aveuglette et revoltée contre celles-ci.
25.
Le Christ est le champs sacré des rivières spirituelles coulant harmonieusement, à travers lequel le visage de Dieu se révèle.
26.
Quand l’homme ne travaille pas avec la pensée pure la terre rocailleuse apparaît, tandis que la terre-mère se révèle dès que l’homme travaille avec une pensée illuminée.
27.
Il n’ya rien de definitif si ce n’est que le travail.
28.
Il faut résoudre toute situation en soi-même pour que sa resolution externe ne devienne que formalité;
Mais sans cette resolution interne, toute situation devient un problème mystérieux.
29.
Tu ne pourrais manipuler le feu que quand tu te serais identifier à lui.
30.
Une action sans pensée de victoire ou de defaite personnelles devient une action juste, et une action juste est bien.
31.
La vérité n’appartient à personne car elle est impersonnelle, dont vide de toute personne.
32.
Ce ne sont pas les choses qui sont tellement difficiles, mais les cœurs des hommes qui s’endurcissent et qui projètent leur contraction sur les choses qui réflètent en retour des difficultés apparentes.
33.
Prions pour un cœur vide, silencieux, à travers lequel coule les eaux vives, et pour une tête de lumière, projétant les idées parfaites, les anges de la vie.
34.
Le veritable soleil est interne en tant que point de realisation de l’être.
35.
La plus grande tyrannie ce sont des idées qui s’imposent à nous malgré nous.
36.
La plupart des hommes se trouvent là où ils se trouvent parce qu’ils s’y trouvent, pas parce qu’ils voudraient s’y trouver.
37.
Le seul peché de l’homme c’est de douter de la toute-puissance du Père, et de succomber aux apparences par la peur et l’hésitation.
38.
L’homme originel est un foyer de lumière destiné à remplir la terre et son corps avec la realisation de la toute-puissance du Père.
39.
C’est toujours aux points morts quand la volonté humaine est anéantit que la vie jaillit dans toute sa plenitude.
40.
L’espoir sans la foi est vide, tandis que la foi sans le sacrifice est vaine.
41.
L’équilibre est le point d’assise integré d’un poids et de son contre-poids.
42.
L’epée la plus tranchante est l’onde de lumière la plus courte qu’est la sagesse-amour.
43.
Toute vertu est une puissance et non un mot-concept.
44.
L’homme ne doit laisser son empreinte sur la terre-mère;
Il devrait par contre chercher à dissoudre son corps physique en transférant sa conscience dans le corps de lumière, car le cas échéant il passera par le tourbillon des éléments.
45.
Toute énergie statique doit réintégrer son état originel dynamique, pour qu’il y ait une liberté quelconque, car sa retention dans une forme est la mort assurée de cette dernière par desintégration.
46.
Malgré le tourbillon des circonstances, l’homme doit toujours retrouver son point d’équilibre-silence-pouvoir.
47.
Homme, obliges-toi d’agir au-delà des jugements réactifs paralysants.
48.
Dans l’esprit ne demeure que le présent de la conscience intégrée de l’être.
49
Ce qui repond à l’appel de Dieu en nous c’est Sa lumière refléchit, car en l’absence de celle-ci l’homme sombre dans la nuit fatale.
50.
La puissance de Dieu se manifeste dans sa plenitude à travers un prisme-lumière, personnel dans sa manifestation mais impersonnel dans son principe.
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